Chapelle Notre-Dame des Conches
Site et monument historique, Patrimoine historique, Patrimoine religieux, Chapelle, Eglise, Crypte
à Drom
Gratuit
-
La colline des Conches est le lieu d'une ferveur religieuse importante, depuis la période celte jusqu'à nos jours. La chapelle qui s'y trouve aujourd'hui date de 1839. Le site offre un beau panorama sur la plaine de Bresse et le Revermont.
-
Première citation au XVIe siècle, mais un sarcophage d’origine incertaine y fut découvert dans les fondations (Musée de Brou). L’édifice actuel a été reconstruit en 1839. Point de vue sur la Bresse. Accès en véhicule.
Panneaux d’interprétation.
Nos lointains ancêtres, sûrement du peuple des Séquanes, habitaient déjà ce lieu, vivant d’élevage, de culture et de commerce avec leur voisin les Eduens et les Romains de l’autre coté du Rhône.
Vers 50 après Jésus Christ, après la conquête de la...Première citation au XVIe siècle, mais un sarcophage d’origine incertaine y fut découvert dans les fondations (Musée de Brou). L’édifice actuel a été reconstruit en 1839. Point de vue sur la Bresse. Accès en véhicule.
Panneaux d’interprétation.
Nos lointains ancêtres, sûrement du peuple des Séquanes, habitaient déjà ce lieu, vivant d’élevage, de culture et de commerce avec leur voisin les Eduens et les Romains de l’autre coté du Rhône.
Vers 50 après Jésus Christ, après la conquête de la Gaule, les Romains remarquèrent bien vite les avantages stratégiques de ce premier chaînon du Jura ; ils amenèrent leurs dieux avec eux, construisent des temples*, et probablement implantèrent la vigne.
*Les temples de Bacchus" (Dionysos dans la mythologie grecque, dieu du vin et de l’ivresse) et de Jovis (Jupiter, dieu du ciel et de la terre)
Nos ancêtres les Celtes, avaient développé un système religieux polythéiste (qui admet l'existence de plus d'un dieu), sous l’autorité des druides. On peut donc penser que ces nouveaux cultes romains sont venus, soit en plus des dieux existants, soit en juxtaposition, et, progressivement, ont assimilé les cultes
locaux à partir du 1e siècle av. J.-C. Les fanums celtes ont donc naturellement laissé place aux temples romain, ou plutôt gallo-romains.
Venu directement d’Asie mineure, le premier évangélisateur arrive en Revermont vers l’an 150. Les persécutions romaines des 1ers siècles vont contraindre les croyants à être prudents et à ne pas exercer leur foi au grand jour pour ne pas attirer l’attention.
Il aurait creusé une crypte dans un cimetière (en un lieu à l’écart assez distant de Jovis et Bacchus sur le versant oriental :
- la «Conche» (du Gaulois : coquille / cuvette à fond très plat et assez profonde, à bords relevés et couverts de bois-taillis).
St Thyrse (disciple de St Polycarpe, lui-même disciple de St Jean, l’apôtre à qui le Christ sur la croix avait confié sa mère) organise les réunions des premiers chrétiens du Revermont, à qui il inculque le culte de Marie (L’appellation « Notre-Dame des Conches » montre que la chapelle était dédiée à la Vierge Marie.)
Cet oratoire souterrain des premiers chrétiens semble avoir été construit vers l’an 180 avant J-C et sûrement détruit vers l’an 305. (L’abbé Gringoz découvrira un sarcophage et la vierge au raisin dans les
murs fondations de la chapelle)
L’édifice sera reconstruit plus au nord, sur les ruines du temple à Bacchus (lors de l’établissement de la paix religieuse de l’empereur Constantin, après l’an 313. Toujours dédié à Notre Dame des « Conches », cette chapelle sera le baptistère (retrouvée en 1950 par l’abbé Gringoz alors qu’il creusait une citerne) de la région et attirera de grandes foules ; la Vierge y est représentée avec une grappe de raisin. C’est l’invasion des Sarrazins, vers 730, qui a dû, cette fois, causer la destruction de ce bâtiment. Les Francs chassent les Sarrazins de Bourgogne, le baptistère est reconstruit un peu plus à l’ouest (emplacement actuel pour être vu de la Bresse ) comme une petite forteresse.
Les moines construisant le complétèrent d’un bâtiment pour les abriter : le prieuré de Tassona (dont on distingue encore aujourd’hui les fondations).
Cette fois, ce sont les soudards de la guerre de cent ans qui le pillent et l’incendient vers 1360. Il faut attendre 1402 et les ducs de Savoie pour retrouver la prospérité. Le sanctuaire est rebâti au même
endroit . . . et incendié vers 1536, lors de la conquête de la Bresse et du Bugey par les troupes de François 1er .
En décembre 1794, au plus fort de la Révolution, les administrateurs de la commune de Ramasse sont contraints de le raser. Mais un autre sanctuaire est encore reconstruit au même endroit, en 1839, par
les habitants de Ramasse et des Combes :celui que l’on connaît aujourd’hui.
Accessible en poussette
-
-
Documentation
-
Prestations
-
-
Accessibilité
-
-
-
Equipements
-
-
Tarifs
-
Gratuit—
Visible de l'extérieur
Ouvertures
-
Périodes d'ouverture
-
-
Toute l'année 2024
Ouvert Tous les jours* pour l'extérieur Chapelle ouverte aux visiteurs pour les JEP
-
Toute l'année 2024
Sur place