Rencontre avec
Chef Nicolas Morelle
« Une cuisine créative aux accents d’ici et d’ailleurs. ».
C’est par cette phrase que nous nous immisçons avec grand bonheur dans le monde de Nicolas Morelle, chef du restaurant Voyage des Sens à Val-Revermont.
« Une cuisine créative aux accents d’ici et d’ailleurs. ».
C’est par cette phrase que nous nous immisçons avec grand bonheur dans le monde de Nicolas Morelle, chef du restaurant Voyage des Sens à Val-Revermont.
Rien n’arrête ce restaurateur qui enchaîne les projets et les récompenses. Point-à-Pitre, Strasbourg, Mimizan, la Bretagne, Melbourne, ce globe-trotteur se nourrie de ses aventures pour offrir une véritable expérience culinaire. Locavore, Nicolas Morelle, aime par-dessus tout travailler les produits de saison et plus particulièrement le porc, l’agneau et le boeuf Salers avec la Ferme du Chateau de Chevreau.
« Ce n’est pas toujours évident de travailler avec les éleveurs car ils n’ont pas systématiquement la production souhaitée mais je m’attache à cela. J’aime aussi beaucoup travailler avec Anaïs Renoud de Fleur en Soi qui fait les plantes aromatiques au printemps et en été. Et je travaille toute l’année avec Sylvain Patou, mon maraicher bio. »
Le projet d’extension de la cuisine vitrée a été réalisé. Cette cuisine est visible depuis la salle, « Les clients pourront voir ce qui se passe en coulisses. »
En parallèle, le chef vous propose un menu dit « surprise » décliné en 3, 5 ou 7 plats (41€, 65€ ou 80€). Le midi, il est également possible de déguster un menu découverte à 27€. Assurément, une adresse que l’on vous conseille.
Ses inspirations, Nicolas les tient des produits qu’on lui apporte. « Très souvent je pars d’un légume, le véritable marqueur d’une saison. Ensuite je le décline et lui apporte une viande ou un poisson. » Quant à ses exigences, il les tient de ses expériences dans les cuisines de Grands chefs comme Michel Guérard ou le chef étoilé Georges Painau, son véritable coup de cœur professionnel. « Il m’a fait découvrir un autre univers et un autre niveau. C’était une personne très humaine qui m’a réellement convaincu de continuer dans cette voie. »
Nicolas opte pour ce métier tout simplement par gourmandise. « Depuis tout petit j’adore manger ! Mes grands-parents ont joué un grand rôle car ils aimaient cultiver leur jardin et préparer de bons plats. Mon orientation était toute trouvée ! ».
J’ai fait une partie de mon adolescence aux Antilles. Lorsque je suis arrivé sur le continent cela a naturellement influencé ma cuisine. J’aime apporter cette touche d’ailleurs acquise lors de mes apprentissages à l’étranger et en France